Le cri du crysanthème
Nathanaël

Écrit sur fond de marais asséché, Le cri du chrysanthème convoque à l’exposition des procédés d’extinction qui sont le propre de la traduction et de la photographie les voix de Pier Paolo Pasolini, de Mizoguchi Kenji, et celle, capitale, de l’albatros. Son armement, relevant des architectures latentes du mur de Berlin, est braqué sur les déclinaisons du film, sa destructibilité. Une enquête criminelle en ressort, dont les nombreuses pièces à conviction reproduisent un corps dont la caractéristique principale est qu’il ne se trouve ni dans la langue ni sur une plage aride. Même doublé, le corps échappe à son raccord.