Envies

Anne-Marie Desmeules

Envies puise à la violence qui dresse les femmes contre elles-mêmes et les unes contre les autres. On y lit des poèmes fielleux et tendres, cyniques et affligés, qui racontent des existences inaperçues, éclipsées par la superbe de celles qui ont tout. Isolées, produits d’un contexte qui les dépasse, agitées par un désir vorace, les femmes d’Envies se sabotent, pleurent et se vengent, pensant à voix haute ce que tant d’autres disent tout bas.

QUATRIÈME DE COUVERTURE — Ni belles, ni jeunes, ni riches, figurantes, oubliées, éternelles célibataires, infertiles ou dérangées, disqualifiées de naissance et bonnes à jeter, elles mènent leur vie sans bruit, avec au ventre cette question retorse: «Pourquoi elles et pas moi?» Tableaux de détresse peuplés de personnages aux désirs voraces, à la morale abîmée, Envies révèle la véhémence cachée des femmes, mais aussi leurs vulnérabilités.


«Envies use d’images fortes, crues, d’une vérité éclatante. La poète porte une parole qui vient des entrailles, se fraie un chemin entre pensées sombres et espoirs déçus pour émerger en une poésie transcendante, tel un “cri d’amour vrai”»

— Mario Cloutier, La Presse

«À travers une kyrielle de personnages féminins faisant chacun l’objet d’une suite de poèmes, l’écrivaine met en lumière les exigences et contraintes qui pèsent sur leur quotidien, de même que les désirs – souvent laids et inavouables – qui les habitent.»

— Valérie Mailhot, Journal Métro

«Un très beau recueil, vraiment fort, avec toute la sauvagerie de la poésie d’Anne-Marie Desmeules, qu’on trouvait déjà dans ses livres précédents.»

— Elsa Pépin, Il restera toujours la culture

«À travers diverses figures d’amoureuses prêtes à se donner entières, de grand-mère, d’amantes ou de futures mères, la poète percute les silences, fait éclater par de fortes images les heurts et malheurs de l’existence des femmes. Pour la poète, il s’agit d’ausculter l’être vivant à des moments où tout est possible, liberté comme soumission, révolte comme abandon.»

— Hugues Corriveau, Le Devoir